We spend the whole afternoon walking, sitting, walking, sitting again, resting, ... Evening is great, warm brise and everybody in the street. Fishers on the beach pulling their huge net.
Allongés sur la plage, Les cheveux dans les yeux
Et le nez dans le sable, On est bien tous les deux
C’est l’été, les vacances
Oh, Mon Dieu, quelle chance!
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Et le nez dans le sable, On est bien tous les deux
C’est l’été, les vacances
Oh, Mon Dieu, quelle chance!
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Francois Deguelt, 1965
Toujours direction nord-est, et toujours en bus ... nous voici arrives a Balneario Camboriu.
Les habitants d'origine sont les Amerindiens Tupi Guarani, comme Florianopolis et toute la region, en fait. A l'ouest de la ville, plus loin dans la province, se sont etablis au 19e siecle de nombreux Allemands, puis Italiens. mais ca, c'est pour plus tard.
Je pensais que ce serait moche car il s'agit d'une vraie grande ville avec plein de hautes tours en face de la plage. Et bien, je dois dire que j'ai ete agreablement surprise. Comment faire ? Comme a la Mer du Nord : on ne regarde que d'un seul cote, celui de la mer, et on ne regarde surtout pas de l'autre, du cote urbain, ici l'Avenida Atlantica. Ce truc fonctionne . La plage est superbe, le sable beau et chaud, en forme de large demi-lune bordee de chaque cote par la nature quasi tropicale. Tous les 50 metres il y a un vendeur de choclo, du mais (mais ou est donc le trema sur ce clavier) , bien sain, et de churros, moins sains mais bons quand meme.
Touristes de plusieurs pays d'Amerique du Sud : Paraguay, Uruguay, Chili mais surtout Argentine et evidemment, Bresiliens.
D'ailleurs, j'ai oublie de dire que depuis que nous sommes au Bresil, nous sommes seuls, tres seuls. Nous devons etre les seuls Europeens a des centaines de kilometres a la ronde. Cet apres-midi un loueur de fauteils de plage a dit qu'il avait "un" Americain. Hahaha il etait tout fier d'avoir un non-Americain du sud. Ca fait bizarre car, de plus, les Bresiliens parlent tres rarement l'espagnol et encore plus rarement l'anglais. C'est donc a nous de faire des efforts de parler le portugais (c'est normal, apres tout) et ce n'est pas toujours evident, mais finalement, on arrive toujours a comprendre et a se faire comprendre.
Point de vue securite, aucun probleme (touchons du bois). Ici dans le sud, ce n'est pas comme dans le nord ou les gens sont plus pauvres et ou il y a donc plus de delinquence, nous a-t-on explique.
Mais revenons a notre plage.
Il fait humide et chaud. Mais surtout humide. Comme on transpire.
Du cote nord, la fin de la plage devient presque mangrove, Et la, la municipalite a eu l'excellente idee de construire une longue passerelle en bois - illuminee le soir - longeant la foret jusqu'aux rochers qui separent cette enorme baie et sa plage "urbaine" de sa voisine, sans beton. C'est un peu irreel : on est debout entre les 2 et, d'un cote, on voit une plage bordee d'une foret de beton, et de l'autre, une plage vierge. Nous faisons une longue sieste. Ce sable est bizarre : meme sans etre mouille, le sable colle a la peau, on a beau frotter, il en reste toujours.
Le soir est tres agreable. Il ne faut toujours pas regarder les tres tres hautes et etroites tours modernes, mais le large trottoir avec de jolis figuiers au milieu ou se promenent plein de vacanciers. Certains ont meme demenage leurs sieges de plages sur les paves et y continuent les conversations entre amis en buvant le mate ou une bonne biere.
Ici aussi, nous buvons plusieurs jus de fruits frais presses devant nous (oranges/fraises et oranges/ananas).
Vers 19h les pecheurs tirent, a partir de la plage, a l'huile de bras, leurs filets de la mer... ca a bien pris une heure au total. Quel boulot.
Egalement plein de monde dans les rues commerciales car cette ville est renommee pour son shopping. Un joueur de harpe, 2 Boliviens et leurs flutes de pan, un peintre aux bonbonnes de peinture (qui sentent mauvais)... tout ce petit monde et des milliers d'autres s'entrecroisent sur l'Avenida Brasil.
Philippe se repose car aujourd'hui, c'est lui qui est fatigue.
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