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Thursday, January 17, 2013

SOUTH GOA


We go south to Palolem Beach for 4 days. Here also, life is cheap, beach is beautiful.food is great, motorcycles are convenient, helmets are nonexistents, weather always sunny and oh so humid. A lot of time to read interesting books : a James Patterson book, Jesus lives in India, City of Joy, and some more we'll mention next time.
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Quittons la ville pour les plages du sud car il faut tout de meme les comparer a celles du nord. Deux trajets en bus locaux nous amenent au sud de ce petit Etat. Philippe a bien etudie notre guide du Routard et fait le sommaire des conseils reçus d’Indiens pour arriver a la conclusion que celle au doux nom de Palolem sera l‘elue.
 
 Et toujours les vaches, partout.
Cows stroll anywhere they want. These are the "Beach Cows".
 
Cette fois-ci nous faisons exactement l’oppose de notre technique “recherche-hôtels” : nous allons au premier venu, le Palolem Beach Resort, qui justement a encore une chambre de libre pour une seule nuit. En fait, on y restera les 4 nuits car des chambres se libereront. Et, je vous le donne en mille … des draps blancs eclatants, encore. Ah que j’aime Goa !

On fumigene les bungalows 2 fois par semaine car il y aurait de mechants bilulus, ce qui nous stimule a commencer a prendre nos pillules contre la malaria car dans 1 semaine nous serons dans une region marecageuse.
 
L'hotel a une allee de bungalows colores (comme le bleu sur la photo) et un batiment avec de jolies petites chambres. Le cote bungalow serait ideal pour une prochaine reunion de famille, chacun aurait le sien (en dur, pas en bambou), la plage est belle,  il y a plein de petits restaurants, la vie est tres bon marche. Dommage que l'Inde soit si loin de l'Argentine.

Une chambre voisine est habitee par un couple de retraites australiens. Ils viennent chaque annee pour 2 mois a Goa car la vie est tellement moins chere ici que chez eux. Avion + hotels + nourriture leur reviennent moins cher que ce qu’ils depenseraient chez eux. Il parait que le salaire minimum legal est de 15 $Australiens = 12 euros. A ce prix-la, on comprend que la vie soit chere. J’ajoute un peu honteuse que madame, 79 ans, se leve a 6 heures du matin, elle !!, et marche 3 fois aller-retour sur la plage pour un total de 9 km. Pendant ce temps, j’en connais deux qui dorment paisiblement.
La nuit, nos voisins de chambres font beaucoup de bruits. Et que je crie, et que je parle fort, et que je caquette. Madame l’Australienne-qui-se-leve tot n’en peut plus et va les engueuler. Il parait qu’il etait 1 heure du matin; nous dormions tellement bien qu’on n’a rien entendu. La nuit suivante, rebelote avec d’autres voisins Indiens. Si je le avais entendus, ils auraient eu deux touristes sur le dos ! Cela me fait penser a notre premier trajet en Sleeper bus de Bombay a Hampi ou un voisin avait mis le son de sa television maxi fort, ca criait a tue-tete, tant et si bien que je pensais qu’il s’agissait d’un haut parleur central servant pour tout le bus.

Tiens, signalons que dans tout Goa, les locaux parlent anglais. Pas tous, evidemment, mais la grande majorite. C’est autre chose qu’au Rajasthan ou a Delhi et c’est un vrai plaisir de pouvoir parler en anglais normal et non en anglais-petit-negre.

Il y a tellement de Russes que de nombreuses boutiques affichent des messages en cyrillique.


Il y a un restaurant italien authentique. Pour la premiere fois de ce voyage, nous ne mangeons pas indien mais 100% italien. Les Australiens nous conseillent d’aller manger au “Brown Bread”. Quoi, du vrai pain brun ? Absolument …. et j’ose manger, pour la 1ere fois depuis ce voyage, une salade de crudites : avocats, choux blancs, tomates, laitue; aaaaaah quel plaisir !!!!!!
Ca fait deux “premieres fois” en deux jours !


Au fait, une 3eme "premiere fois" : pedicure pratiquee par des petits poissons ..... trop drole. On trempe ses pieds dans un aquarium et ces petites bebetes entre 3 et 6 cm de long viennent grignoter les peaux mortes de vos pieds; hihihi cela chatouille les premieres minutes, ensuite on s'habitue.


Un autre jour nous voyageons en Tapis Volant. Assise en amazone, j’ai vraiment le sentiment de me retrouver sur un TaVo surtout que, comme d’habitude, nous avons le plaisir de rouler sans casques. L’avantage de la moto sur la voiture est qu’on peut humer les odeurs et il y a une plante enchanteresse qui repend un parfum de lilas melange a du muguet (inexistant ici, pourtant); ce sont 2 de mes parfums de fleurs preferes… Vive la moto.
Pour quitter Palolem meme, on se dirait a Saint Tropez en plein mois de juillet : une seule route etroite, des voitures garees d’un cote, des boutiques de l’autre, des tuctucs, des voitures, un bus, une grosse voiture en face, des motos, la vache sacree (ou pas sacree, ca ne se voit pas a sa tete), et puis nous.
Nous nous rendons a la plage voisine de 14 km, Agonda. Tres jolie !! On dirait la notre, Palolem, il y a des annees: meme demi-cercle mais tres peu de restaurants et bungalows ce qui permet encore a la nature d‘avoir le dessus. L’eau est a 26 C mais toujours pas bleue comme aux Caraibes, elle a la couleur du sable (comme a Coxyde, quoi).



Je n'ose pas m'asseoir plus pres de cette Vache de Plage
 yes I am a "chicken" , I do not dare to sit closer to this Beach Cow
 
Sur la route, il faut faire attention quand on veut depasser les vaches ou, ici, les bufflonnes d'eau; elles ont toujours priorite. Photo trop claire car prise a contre-jour

 
On nous apprend que 90% de tous les bungalows en bambou ou bois sont demolis apres la saison. En octobre, on passe un mois a les construire et en mai on les demolit car ils seraient detruits ou s'envoleraient avec la mousson de l'ete + les permis de construction ne s'etendent que pour les quelques mois de vacances. Comme on nous dit, cela offre au moins de l'emploi a des centaines de locaux; faire et defaire, refaire et redefaire. L'hotel ou nous sommes, lui, ne doit rien detruire car ses structures sont en dur.

Nous lisons beaucoup. Philippe a termine de lire le livre de Dominique Lapierre ”La cite de la Joie” dont l’action se situe dans un slum de Calcutta. Je lis “Jesus lived in India” qui est tellement passionnant que je dedierai un article rien qu’a ce sujet. J’abandonne tout de meme Jesus pour me plonger une journee entiere dans une histoire de detective ecrite par James Patterson, ecrivain et scenariste pourtant connu que je ne decouvre qu'aujourd'hui; je lis sans m'arreter car je desire connaitre l’assassin, ensuite il faut savoir comment la policiere va l’attraper et puis, coup de theatre, ce n’est pas lui l’assassin; mais alors, c’est qui ? Quel suspense.
Il faut dire que de nombreux hotels ont une sorte de bilbiotheque ou les touristes abandonnent leurs livre et en prennent d’autres. Nous avons emporte The Moor’s Last Sight de Salman Rushdie qui se passe justement a Kochi ou nous irons bientot. Il y a quelques jours nous avons abandonne notre Guide du Routard, Inde du Nord.


Les pannes d’electricite sont courantes que ce soit a Delhi, au Rajasthan, a Bombay … bref, partout ou nous allons il y a bien une petite coupure de quelques secondes. That’s India ! Voila pourquoi chaque hotel possede un generateur. Et a chaque coup, le Wifi en prend un coup, justement (jeu de mot pas tres malin). Notre hotel ici a Palolem a le Wifi, oui oui , bien sur, on a meme un tout nouveau modem depuis avant-hier. Oui mais… le Wifi ne fonctionnera jamais pendant tout notre sejour apres cette petite panne. Apres 24 heures il a bien voulu se remettre en route de l’autre cote de la rue car  il y arrive par un autre cable, c'est du moins l'explication officielle. That's India too ! Il y a toujours une explication.
En fait, on peut deja etre content qu’ily ait du Wifi dans la majorite des hotels. Quand on y pense, la technologie est parfois incroyable !

 Ces bungalows seront donc detruits, pour etre reconstruits quelques mois plus tard


Comme partout en Inde, Goa inclu, plage ou pas plage, poubelles a ciel ouvert . On en reparlera plus tard.  Ces bungalows ne sont pas des chambres pour touristes mais des habitations locales,  temporaires  egalement. 


 
 
 Jeune mendiant , sur la route de Goa vers le Sud
 

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