the 4x4 truck
The customs and the border are not at the same place. In both cases, the custom offices are about 3 km inland which means you have to get out of the bus before arrival at your destination, take care of customs, go back in the bus and arrive in Chuy centre. Then, when you are in the bus in Brasil, you stop also at about 3km, get out again and same scenario. First time in my life I see this.
The border is in the middle of the city (Chuy the Uruguayan and Chui the Brazilian) , a bit like Mexicali without the wall nor any custom offices. The avenue which is actually the frontier is full of duty free shops on both sides.
Hamacs on the Brasilian side- on the right, you're in Uruguay
Les hamacs du cote bresilien- a droite au fond, l'Uruguay
At 23h00 we take the bus for a long trip to Porto Alegre where we arrive around 7am. Bus has to stop during the night because of heavy rain falls.
En ce 30 dec. nous quittons donc Cabo Polonio.
Tout d'abord, il faut prendre un grand camion 4x4 qui vous amene a la grand'route. Enfin, quand je dis "grand" route, il faut s'entendre : il s'agit de la seule route (des lors, le mot "grand") et la pauvre ne compte que 2 bandes - 1 dans chaque direction.
Nous prenons le bus pour un trajet de 3 heures jusqu'a la frontiere. Ici, il faut dire que ca devient assez original. Il faut vraiment connaitre avant de partir les modalites afin de ne pas devoir parcourir des kilometres pour rien. En effet, la douane uruguayenne est a 2 ou3 km avant le centre ville et la frontiere. De ce fait, il faut avertir le chauffeur de bus qu'on a besoin du cachet "sortie " afin qu'il s'arrete a la douane. En 55 secondes, montre en main, nous avons nos beaux cachets.. Et nous voila arrives au centre de Chuy (avec y, je m'etais trompee dans l'autre article).
Pour bien comprendre la situation, il faut savoir que les villes de Chuy et Chui sont en quelques sortes une seule entite, un peu comme Tourcoing et Mouscron, Monaco et sa voisine : une (dans ce cas-ci petite) agglomeration urbaine avec une frontiere internationale au milieu d'une avenue; on peut donc etre dans 2 pays differents en faisant le grand ecart :-))
On l'appelle evidemment "Avenida Internacional" , du cote bresilien son nom officiel et Avenida Uruguay et du cote uruguyain elle s'appelle ... et oui, Avenida Brasil. Chuy est un nom d'originne locale, certains disent tupi guarani et d'autres araucano, mais pour nous , ca ne change rien au schmilblick.
La, je me dis que nous n'existons plus vraiment vu que nous sommes officiellement sortis de l'Uruguay tout en y etant encore. Si on nous kidnappe ou assassine maintenant, personne ne sait ou nous sommes.....Situation digne d'un film de Hitchcock.
Nous passons au Bresil (autrement dit, nous traversons l'avenue) ou l'on nous dit que les banques sont fermees a cette heure-ci et qu'il faut changer au marche noir "vous voyez labas, le gars en short, et l'autre labas? allez les voir ... ca fait des annees qu'ils sont la et sont de toute confiance". Nous repassons donc en Urugauy en traversant l'avenue-frontiere et y achetons de l'argent bresilien. Ca devient kafkaien.
L'avenue est bordee de magasins Duty Free qui ne sont pas moins chers mais offrent un choix bien plus large que dans les magasins nationaux.
Comment reconnaitre le cote bresilien ? c'est celui ou on vend des hamacs.
Nous prenons le bus de 23h pour la ville de Porto Alegre. Et ici rebelote. Le chauffeur s'arrete a la douane apres 3 km de route afin que nous puissions remplir les formulaires d'immigration et recevoir notre beau cachet bresilien. Bem Vindo !! (bienvenue)
Ensuite ... dodo pour 7 heures. Dodo ? Mwouais! Heureusement que nous avions chacun 2 places mais j'ai quand meme ressemble a un chien qui tourne dans son panier pendant tout un temps afin de trouver la meilleure position... et fus reveillee plusieurs fois pour maintes raisons.
Arret pendant vingtaine de minutes pour cause de tres grosse pluie...le chauffeur est prudent.
Arrivee vers 7h du matin a Porto Alegre.
Nous nous enrhumons tous les 2 ; cela doit etre a cause du vent Cabopolonien.
No comments:
Post a Comment